Spécificités de la prise en charge

 


Si le diagnostic d’une affection maligne est bien souvent réalisé par l’équipe en charge de l’infection par le VIH, le traitement est quant à lui assuré par les équipes de cancérologie.

Or les spécificités liées à l’infection par le VIH sont nombreuses :

> immunodépression (passée ou actuelle),
comorbidités (hépatites virales chroniques B et C, troubles métaboliques, insuffisance rénale, pathologies cardiovasculaires),
risques d’interactions médicamenteuses et de toxicité additive avec les molécules antirétrovirales.
 
Inversement, les modalités de surveillance et d’accompagnement d’un patient sous traitement à visée carcinologique sont souvent mal connues par les équipes médicales en charge du suivi de l’infection par le VIH.
 
L’affection maligne peut aussi être révélatrice de l’infection par le VIH soulignant la nécessité d’un dépistage de l’infection par le VIH lors du bilan initial de tout cancer.

Dans cette phase parfois aiguë de la maladie carcinologique, le cancérologue doit être à même de réaliser le bilan initial de séropositivité.

 

Dernière mise à jour le 03 octobre 2018