Détection précoce des cancers de la cavité buccale

70 % des cancers de la cavité buccale sont diagnostiqués trop tardivement, ce qui réduit les chances de guérison du patient. S'il n'existe pas de symptôme spécifique, tout signe inhabituel persistant pendant plus de 10 jours doit être pris en compte.

Il s'agit des cancers du plancher buccal, de la langue, des amygdales, du palais, des joues, des gencives et des lèvres.

La consommation d’alcool, de tabac, de cannabis et autres substances (chique de betel…) favorise l’apparition des cancers de la cavité buccale. D’autres facteurs peuvent être associés (selon les localisations du cancer) : une mauvaise hygiène bucco-dentaire, une exposition aux ultraviolets (UV), une contamination par les Papillomavirus Humains (HPV), infection sexuellement transmissible.

Il n’existe pas de symptômes spécifiques à ces cancers, mais des signes d'alerte.
 
• Difficultés pour mastiquer ou avaler
• Saignement inhabituel
• Modification de la voix
• Otalgie ou autre douleur / gêne
• Zones irritées, inflammatoires, modifications de la muqueuse....

Toute ulcération ou problème persistant au-delà de 10 jours doit conduire à une consultation chez un spécialiste dans le domaine (Chirurgiens-Dentistes, ORL, Dermatologue) ou à minima, chez  son médecin traitant.

Les chirurgiens-dentistes jouent un rôle essentiel dans la détection précoce de ces cancers.

 

POUR VOUS INFORMER / VOUS FORMER
Institut National du Cancer (INCa)	>  Modules de formation multimédia pour les chirurgiens dentistes et les médecins généralistes
Annuaires utiles	>  Annuaire national des Médecins (CNOM) >  Annuaire national des Chirurgiens-Dentistes (ONCD) >  Annuaire Paca et Corse des Etablissements Autorisés au traitement du cancer >  Portail du ROR Paca : répertoire opérationnel des ressources (accès sécurisé)

Dernière mise à jour le 07 juin 2018